Qi-Gong
L’hôpital expérimente le qi-gong pour soulager des effets secondaires du cancer
Zhan Zhuang : la posture de l’arbre
Zhan Zhuang est au coeur de la pratique du Qi Gong taoïste et bouddhiste.
Cet exercice de Qi Gong (qui est l’une des branches de la MTC) permet d’intégrer les 3 composants essentiels de la pratique du Qi Gong au moyen de la formule suivante : posture + respiration + intention. Ce triptyque est un reflet des 3 trésors 三寶 San Bao.
ZHAN = se tenir debout ZHUANG = pieu, poteau
Généralement nommé : Posture de l’arbre aussi appelé yang sheng zhuang (posture pour nourrir le principe vital). Le zhan zhuang (postures debout) est l’entraînement le plus important du Qi gong.
Les postures sont à la fois le début, le déroulement et la fin des exercices. Leur exactitude est essentielle. Il existe plusieurs postures d’entraînement suivant l’âge, le niveau de pratique et la condition physique. Le respect des placements articulaires de la posture de base est nécessaire pour obtenir la détente du corps et la concentration de l’esprit.
Qi Gong versus Tai-Chi
La différence entre qi gong et tai-chi vient de leur date d’apparition et de leur finalité : le qi gong est une médecine du bien-être indissociable, depuis plus de deux mille ans, de la culture chinoise. Cette gymnastique coordonne respiration et mouvements pour activer les points d’énergie des méridiens, masser les principaux organes et relancer le souffle vital (le qi).Le tai-chi est plus récent, puisque ses premières ébauches remontent aux XIVe et XVe siècles. Là aussi, l’idée est de travailler l’énergie, mais cette fois-ci à la façon d’un art martial.
* Le qi gong, la gym qui soigne
Le qi gong, qui s’inscrit dans les principes taoïstes d’harmonie du yin et du yang, est considéré comme une véritable médecine préventive en Chine. Ainsi, en hiver, les mouvements relancent des points d’énergie précis qui stimulent l’immunité et les fonctions respiratoires. Lors d’une période tourmentée, une séance plus méditative permet de retrouver le sens des priorités.