Phytothérapie

Avec le départ de ma nouvelle formation, j’en profite pour écrire ici une courte présentation de ce qu’est la phytothérapie :

Il y a environ 3 000 ans, un jeune indien issu d’une famille très pauvre résolu d’étudier la médecine. Il se présenta donc au fondateur de la première école de médecine en Inde et lui offrit de devenir son serviteur en échange de son enseignement. Le maître accepta.

Au bout de sept années d’études l’élève voulu savoir quand il aurait terminé sa formation. Plutôt que de lui répondre directement, le maître lui demanda de parcourir le pays et de lui rapporter toutes les plantes qu’il jugerait inutile en médecine.  

L’élève disparu pendant plusieurs jours, lorsqu’il revint les mains vides, il déclara m’avoir trouvé aucune plante qui ne possédait quelques pouvoirs que ce soit. «Va ! lui dit le maître, tu sais maintenant tout ce qu’il faut pour devenir médecin».

Cette anecdote fait partie de la légende Indienne entourant la médecine. Qu’elle soit vrai ou pas n’a aucun intérêt. Ce qu’elle nous enseigne par contre, c’est l’importance qu’accordaient les Indiens aux plantes dans le processus de guérison.

Tous les peuples chacun de leurs côtés ont eu la même démarche et ont cherché « leurs » plantes pour se soigner. C’est ça la phytothérapie.

La phytothérapie est une technique médicale visant à soigner des pathologies grâce aux vertus des plantes.

Depuis que l’homme est malade, il a cherché à se soigner, et très tôt celui-ci s’est tourné vers les plantes. Si certaines plantes étaient mortelles ou simplement toxiques, d’autres étaient au contraire salvatrices et sont devenues des remèdes efficace. Avec le temps, l’homme a sut identifier les «bonnes» plantes et a testé différentes manières de les consommer.

En fonction des pathologies, on utilise, la feuille, la tige, les racines… ou bien la plante entière. Celle-ci peut-être consommé en tisane, en huile, on peut en extraire les principes actifs sous forme de teinture ou la broyer pour en faire des poudres.

Quelles sont les différentes utilisations des plantes ?

En fonction du traitement auquel on a soumit la plante, on peut l’utiliser de deux façons : en externe ou en interne. En externe sous forme de cataplasme, de pommade ou encore d’huile, à appliquer ou à masser.

En interne on consomme la plante en tisane et décoction ou bien en teinture. La forme la plus moderne et pratique est la gélule qui contient un concentré de plante.

Qu’est-ce que le cryobroyage ?

Le terme « cryobroyage » est un barbarisme moderne… Venant du Grec ancien «cryo» veut dire froid, et « broyage » vient de broyer. Le cryobroyage est donc l’action de «broyer à froid». Cette technique consiste à pulvériser la partie active de la plante en la broyant sous azote liquide. Le froid intense a plusieurs avantages, il conserve toutes les vertus de la plante qui n’aura pas à souffrir de l’oxydation du à la chaleur et donc de perdre des principes actif, de plus le «grand froid» permet un broyage plus efficace car il rend plus friable la matière au niveau atomique. Les meilleures préparations de plante sont donc faite par cryobroyage.